ANGLE art contemporain a le plaisir de vous inviter à découvrir, dans le dispositif Résonance de la Biennale d’Art contemporain de LYON « Manifesto of fragility », l’exposition
« Là » de Baptiste CROZE et Linda SANCHEZ
Durant leur projet de résidence mission 2021 intitulé « Là », Linda et Baptiste ont appréhendé le territoire comme un carnet de création, un espace de sculpture, un atelier. Les deux artistes ont mis en lien leurs pratiques, leurs gestes et leurs outils, leurs univers de sculpteurs avec ceux du territoire drômois, dans plusieurs dimensions. A travers différents projets basés sur l’expérience du « faire », ils ont tissé des liens de confiance, amicaux et professionnels avec les habitants(agriculteurs et paysans, randonneurs, éleveurs, tailleurs de pierre…). Des échanges, des collaborations, qui ont généré aussi des croisements inédits de personnes et de métiers, des espaces de récits, des performances, des installations sur site et des moments festifs.
Un an plus tard, l’exposition « Là » est pensée comme une restitution et une
continuité de ces expériences.
« Là » est un mot dans la langue qui pourrait être le petit dénominateur commun pour designer quelque chose, pour situer un objet dans l’espace ou pour marquer un instant dans le temps. Ca ressemble à la note de musique, à un mot qui fait une liaison entre d’autres, à une entité qui commence ou qui termine une phrase, presque à une ponctuation. Bien là, ancrée dans le présent mais abstraite en même temps…
Les artistes, Linda Sanchez et Baptiste Croze :
Vivant et travaillant à Marseille, les deux artistes collaborent depuis plusieurs années autour de gestes de sculpture, de dessins, d’images et de vidéos. Leurs travaux se recoupent autour des notions de lignes et d’ossature, de territoire et de regard sur le paysage, de trame et de motif, de la géographie et de l’in-situ, du geste et de l’outil… L’un(e) a une approche plus phénoménologique, de proche en proche, sur les notions de surfaces et d’interfaces, tandis que l’autre avance par ensemble de détails, par composition, et met en lien des systèmes de valeurs et d’appartenances. Les deux ont en commun les notions de mouvement, de mesure, de pluralité de points de vue et de dimensions variables.
Leur travail fut montré lors de plusieurs expositions, notamment « les écarts serrés » à la galerie Papillon à Paris en 2018, « Ce qui s’étend jusqu’au bord » au centre culturel Una Volta à Bastia en 2019, « les aléas » à la Chapelle des Jésuites à Nîmes en 2020 et « à terre » à la Station à Nice en 2021.
L’œuvre « les sourdines » fait l’objet d’une acquisition CNAP en 2019, et d’une publication dans la revue The Drawer Vol.15. En parallèle, ils écrivent et coordonnent ensemble plusieurs projets pédagogiques qui prennent la forme de collaborations scientifiques et artistiques. Notamment le projet « Réemploi, comment la ville réfléchit à ses origines » à Lyon en 2015 (Musée des moulages/ Maison de l’Orient et de la Méditerranée / Service archéologique de la ville de Lyon/ Ecoles d’arts de Lyon, Annecy, Grenoble). Plus récemment, ils ont mis en place le projet « roulé boulé », une itinérance collective sur le contour du littoral méditerranéen, à la recherche et collecte de balles, ballons et boules rejetées par la mer Méditerranée. Un projet associant des marches, des rencontres, des récits et des expositions.
Nous vous attendons nombreux au vernissage, samedi 19 novembre 2022 à partir de 18h !
A noter : exceptionnellement, l’exposition sera ouverte au public dès le mercredi 16 novembre 2022 à 14h.